La pleine conscience du leader pour faire la différence dans un monde en ébullition

18 décembre 2017 par Diane Boulet, ACC
La pleine conscience du leader pour faire la différence dans un monde en ébullition

De plus en plus, les organisations et grandes universités parlent d'une compétence clé que doit posséder un bon leader, soit la pleine conscience (ou présence attentive).  Un leader conscient et inspirant  serait-il une mode? Eh bien non!

Ce concept date pourtant de plus de 3000 ans. De fait, on retrouve des références à la pratique de la présence ou pleine conscience, dans la philosophie bouddhiste et dans les textes hindous entre autres.

Plus près de nous dans le temps

Peter Senge, professeur à la Sloan Management School at MIT, fondateur de la Society for Organizational Learning et auteur de  La 5e Discipline : L’Art et la manière des organisations apprenantes , croit qu’avant «d’être un bon leader, on se doit d’être un bonêtrehumain».  

Un concept plus que jamais d’actualité

Le coach accompagne ce leader. Il l’aide à mieux observer ses habitudes de penser et d’agir, de percevoir la nature transitoire de ses émotions et  débusquer les angles morts. Le coach met le leader en action, consciemment et dans le moment présent, pour qu’il atteigne plus rapidement les objectifs qu’il s’est définis.  

La présence, une nouvelle technologie sociale

La psychologue et chercheure de l’Université Harvard Ellen Langer décrit la présence comme étant « le processus permettant de remarquer activement ce qui émerge en soi, dans son environnement et dans le moment » et ce concept s’insère dans les curriculums de nos universités, dans nos programmes de leadership et dans nos organisations.

  • Comment ce leadership conscient peut-il contribuer au succès de nos gestionnaires et de nos organisations ?
  • Quels sont les bénéfices de l’accompagnement de coaching dans le développement du leadership conscient, de l’amélioration de la qualité de sa présence et d’un meilleur savoir-être ? 

Inspiré de la pratique de la présence, le professeur Otto Scharmer de l’université MIT enseigne cette technologie sociale, soit la Théorie U, comme puissant « moteur de changement systémique, individuel et collectif » pour répondre aux multiples défis organisationnels et sociétaux.  

La présence est l’état même de l’engagement avec notre environnement.  En développant une autre façon d’opérer, soit de voir et percevoir, de pressentir et de concevoir, on ouvre l’espace à l’émergence et à l’innovation. 

Scharmer croit qu’en encourageant une réflexion plus profonde, dans le moment présent, on créé une prise de conscience de l’ensemble plus vaste, plus éclairée, menant à des actions pouvant contribuer à façonner une évolution (émergence) et un nouveau devenir.   Cet état de présence donne un regard plus profond et intuitif sur notre contexte et nos perceptions. 

Pour un leader, cette vision plus claire de l’interdépendance entre nos différents systèmes humain et organisationnel joue un rôle essentiel pour un leadership inspirant et une meilleure gestion d’affaires.  Lorsque la structure de notre attention  devient plus profonde, le processus de changement en découlant en fait de même.  La présence nous permet de  voir  l’expérience avec plus d’attention, de réfléchir et de réagir avec une plus grande perspicacité et ouverture.

De grandes sociétés cultivent la pleine conscience

Pour le Dr Jon Kabat-Zinn, la présence c’est la capacité de  prêter attention d’une façon spécifique avec intention , dans le moment présent et sans-jugement .   Kabat-Zinn collabore depuis plusieurs années avec des entreprises telles que Aetna, Google, General Mills, Target, etc., qui ont développé de nombreux programmes pour cultiver les pratiques de pleine conscience chez leurs employés et dirigeants afin de favoriser un mieux-être et un meilleur devenir organisationnel. 

La pleine conscience aurait un impact sur la performance

La présence attentive, selon des études faites par la UNC Kenan-Flagler Business School, favorise un accroissement de la pensée innovante, de meilleures habiletés de communication et une meilleure gestion du stress.  La Compagnie Aetna a ainsi noté des améliorations importantes de la performance, chez les employés et au sein de l’organisation, à la suite de l’introduction de la pratique de la pleine conscience. 

Tandis que la pleine conscience (présence en action) fut le point de mire du World Economic Forum en avril 2017,  à l’Université Laval au Québec, le professeur Charles Baron a conçu un programme de leadership faisant place à diverses pratiques de pleine conscience comme outil clé en leadership. Et aux HEC de l’Université de Montréal, pourquoi donne-t-on des ateliers sur la pleine conscience et discute-t-on de présence  dans certains cours ou ateliers ?  Parce que l’on considère qu’un leader capable de recul, totalement présent à son monde intérieur et à son contexte organisationnel s’avère  un meilleur gestionnaire sachant inspirer l’engagement et la collaboration. Un leader qui génère un climat propice à l’épanouissement, au respect de l’autre, à la cohésion et favorisant l’adaptation aux changements.  

Un leader conscient inspire une organisation consciente, sait cultiver la créativité et développer de nouvelles aptitudes de leadership à tous les niveaux de l’organisation.

La présence attentive devient une compétence clé de son leadership.

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Les références, les citations et l'inspiration pour cet article ont sont tirées des oeuvres de :   Peter Senge (MIT); Otto Scharmer (MIT); Charles Baron (Université Laval); Ellen Langer (Harvard University); Jon Kabat-Zinn (Centre for Mindfulness)


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